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Un art ancestral
La méditation sonore est présente dans de nombreuses traditions spirituelles. On peut citer le célèbre Mantra “Om”, par exemple, ou le “Nam myoho renge kyo” bouddhiste.
Cette approche méditative consiste en des chants dits “sacrés” qui permettent d’élever son esprit et de renforcer son énergie. Le Kototama est une voie d’élévation spirituelle par la récitation des sons (koto) purs (tama).
Il s’agit d’un art multi-millénaire dont l’origine se perd dans la nuit des temps. Les secrets de son enseignement furent apparemment conservés dans les « takeuti documents », des documents vieux de 3500 ans dont une partie était gardée précieusement par la famille impériale japonaise[1]. Il fut transmis au début du siècle dernier par l’empereur Meiji aux maîtres Ueshiba (créateur de l’Aikido) et Ogasawala, ce dernier l’ayant transmis à Sensei Nakazono, qui l’apporta en Inde, en France et aux USA[2].
Kototama veut dire, en japonais, l’âme des mots, ou le son sacré.
Koto = mot, son, et Tama = âme, esprit, ce qui est sacré, ce qui est pur.

La Voie du Son
L’enseignement du Kototama révèle qu’à l’origine de toute manifestation, il y a une vibration, qui passe des plans subtils aux plans concrets en suivant des processus bien précis. Connaître les secrets de ces processus permet de connaître l’Univers et ses Lois, et de se développer profondémment sur les plans énergétiques et spirituels.
L’enseignement du kototama est composés des lignes de sons étant à l’origine de la structure vibratoire de l’Univers ainsi que des principes qui régissent cette structure, de la manière de vocaliser ces sons, et d’un enseignement doctrinal. L’étude cette tradition permettrait entre autre de connaître la valeur d’un mot ou d’une phrase sur le plan vibratoire.
« Les documents de Takeuti, datés de 3500 ans au Japon, décrivent ainsi les événements sonores ayant marqués l’apparition de la Terre selon le mythe Nippon. Ils enseignent que les premiers êtres vivants supérieurs de notre planète, les « Sumela Mikoto », n’étaient pas des hommes physiques, comme le lecteur et nous, mais des êtres de nature subtile, qui utilisaient les sons pour agir sur la matière.
Avant d’aller se divertir dans un autre monde, ils enseignèrent à des « gardiens du son » la manière de transformer la lumière en matière par les kototamas »[1].
Les bienfaits du chant sacré
Partant du principe qu’à la base de la matière, il y a une vibration, et qu’une vibration harmonieuse est synonyme d’équilibre, les pratiques utilisant le son visent à un équilibre holistique, une harmonie de l’être.
Selon cette approche, la vibration émise par une onde sonore affecte la vibration du corps. Ce fait, admis depuis toujours par les traditions antiques, a vu naître de nombreuses applications dans le domaine de la santé.
La pratique du chant sacré favorise le rééquilibrage physiologique et psychologique, et ouvre l’esprit à de nouvelles perceptions sur le plan spirituel. C’est le cas du Kototama, un art antique venant du Japon.
Kotodama et Reiki
À la fin des années 2000, les kototama firent leur entrée dans le monde du Reiki par l’entremise de Chris Marsh, maître Reiki anglais, qui vivait alors au Japon. Chrish Marsh affirma que les symboles utilisés dans le Reiki étaient liés à des lignes de sons ancestrales, des kototama.
Nos recherches récentes, notamment sur l’origine du nom des symboles, ou sur l’introduction du symbole de maître par Madame Takata auraient tendance à invalider ces déclarations.
Chris March n’ayant donné aucune source vérifiables, ont ne peux donc pas… Vérifier. Cependant, la langue japonaise étant, par définition, intimement liée au kotodama, d’autres recherches complémentaires seraient nécéssaires afin de trancher clairement sur cette question.
KotoTama, ou kotoDama ?
Les deux termes sont utilisés en France. Mais de quoi parle-t-on ?
L’usage est de nommer “kotodama” la pratique des sons sacrés dans le Reiki, enseignée dans des stages courts et accessible à tous, et “kototama” l’art sacré transmis par l’empereur Meiji, qui est un enseignement initiatique s’apprenant sur plusieurs années.
Il s’agit d’une convention tacite entre les différents praticiens de ces techniques, puisqu’en japonais, il est très difficile d’entendre la différence entre le “T” et le “D”. Cependant, le “D” ne faisant pas partie des “consonnes racines” dans l’enseignement du Kototama, certains maîtres de cet art ont choisi de différencier le kotoDama, pratique de la méditation sonore, accessible à tous dès le deuxième degré de Reiki, et le kotoTama, enseignement relatif aux sons sacrés venus du Japon, qui comporte de nombreux aspects, et qui demande plusieurs années de travail pour le maîtriser.
[1] Pascal K. Treffainguy « Reiki et Shintô, les kototamas », disponible sur Amazon
[2] Fabien Maman « le Tao du son », edition Guy Trédaniel
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Merci José pour cette précision.
Il n’y a qu’en France qu’on fait cette distinction… Au Japon ça n’a aucune importance.
Dans le livre d’Hiroshi Doi, maître Reiki de référence, c’est l’écriture KotoDama qui a été retenue… Or le livre est traduit par Masami Okamoto.
Inutile de préciser sa nationalité 😉
Bonjour,
Concernant la prononciation kotodama ou kototama, une de mes élèves qui a une maîtrise en japonais m’a dit que le terme juste est kototama mais pour certains mots japonais et dans un souci de facilité de prononciation, la première lettre d’un Kanji pouvait être modifiée à la prononciation, il est plus facile de dire vite kotodama que kototama.
Donc d’après elle kotodama est une façon de prononcer avec plus de fluidité kototama.
merci pour le développement de l’histoire et la pratique de ces sons sacrés.Mireille
Merci Mireille